Pauline 2008
Pauline 2008 :
Photo numérique
DE L’ OMBRE A
C’est certainement dans un morceau d’étoile
Que tu es arrivée.
Un bel éclat de verre,
Une goutte de rosée céleste
Au ventre des âmes
Déjà,
Derrière le rideau,
Dans l’ombre, tu attendais,
Minuscule.
Tu n’étais que l’essence du monde.
Et moi, sur la scène, j’attendais aussi.
Les projecteurs me voyaient moi.
Ce sont mes flancs qu’ils nimbaient de lumière
J’étais le monde
Une frontière, un pays, une chose physique
Pour un instant
L’éternité
Je suis l’être le plus important de cette Terre
Un univers à moi seule
Traversée par une comète
Depuis,
Chaque minute fait avancer
Le temps de ma vieillesse.
Ton soleil, autour de moi
A fabriqué de nouveaux jours,
De nouvelles nuits
Et la lumière a changé sa course
Maintenant,
Derrière le rideau,
Dans l’ombre, j’attends,
Minuscule.
Je suis les yeux du monde
Les projecteurs ne voient que toi,
Ils modèlent le corps qui te sert de maison
Tu es dans le monde
Pour un instant,
L’éternité
C’est toi l’être le plus important de cette Terre
Un univers à toi - seule
Traversée par mon amour
De l’ombre à la lumière
Nous avons peu à peu
Migré
Comme un écho universel
Dans sa ronde incessante
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